Les éditions Lansman
se sont toujours voulues entreprise "familiale". L'essentiel du
potentiel a reposé, de 1989 à 2012 sur le bénévolat, tant sur le plan de la
lecture des manuscrits que de la réalisation des ouvrages et de leur diffusion.
Y compris dans le chef d'Emile Lansman depuis la première heure. Mais ce bénévolat se
serait vite essoufflé si, face au succès croissant sur le plan culturel, une
structure professionnelle ne s'était mise en place progressivement depuis 1995.
Reste que, à partir d'une mise de fond privée et... de beaucoup d'heures de
travail non rémunérées, Emile Lansman a voulu faire démonstration concrète,
face au défaitisme ambiant, de la possibilité de créer un projet culturel
autour de la littérature dramatique contemporaine. Avec succès. Les rentrées
financières (et donc la poursuite du projet) ont de tous temps dépendus
essentiellement de la vente des ouvrages, donc de l'intérêt des particuliers,
des milieux théâtraux, des librairies, des bibliothèques... mais aussi de l'appui
de partenaires publics et privés, sur base des réalisations tangibles. Une
convention avec la Fédération Wallonie-Bruxelles a permis de stabiliser l'équivalent de deux temps plein et de prendre en charge une partie des frais généraux.
Au-delà de toute prévision
et malgré des principes de gestion peu académiques, Emile Lansman, très présent
avec d'autres "casquettes" lors d'événements littéraires et théâtraux,
peut dresser un bilan positif : un nombre sans cesse croissant d'auteurs édités
voient leurs pièces (re)créées, traduites, adaptées, primées… un peu partout
bien au-delà du giron francophone. Aujourd'hui, compte tenu de son âge et de la réduction de ses propres activités de formation et médiation, la gestion est assurée de manière très professionnelle par Caroline Cullus et Maxime Nervenne. |
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