Gustave Akakpo - Bolando, roi des Gitans - Il était une
fois, dans le Vieux Sud-Ouest africain, un chemin de fer qui reliait deux pays.
Au début, il avait fière allure. Le temps, l'absence d'entretien, la mauvaise gestion,
la corruption, les plans d'ajustement structurel l'ont laminé. A son chevet, un
sauveur se présente : Bolando, roi des Gitans. Il pèse plus lourd à lui seul
que le PIB annuel des états du Vieux Sud-Ouest. Sa méthode : ne pas perdre du
temps à discuter, à l'image des Américains qui appliquent la formule "We
try, we fail, we fix" (on essaie, on rate, on répare). Ou encore des bancs
de poissons qui, pour faire face à un imprévu, éclatent, virevoltent et se reforment
un peu plus loin quelques instants plus tard. Au départ de ce "western
électro africain", commande d'écriture de la Compagnie de l'Acétés, on
retrouve le projet pharaonique de "boucle ferroviaire" reliant
Abidjan à Cotonou et Lomé en passant par Ouagadougou et Niamey. Un projet
accaparé par un industriel boulimique, qui tente par ailleurs de mettre la main
sur l'ensemble de l'audiovisuel français. Une nouvelle pièce de Gustave Akakpo est toujours un événement. Celle-ci est la 13e publiée chez Lansman si on tient compte de commandes pour des ouvrages collectifs. Un texte, comme souvent, éminemment politique qui dénonce cette fois les nouveaux agissements "colonialistes" non plus des nations mais des puissances économiques s'embarrassant encore moins du sort des populations locales que précédemment.
Texte disponible à la traduction en toutes langues. Création en France en 2018 par la compagnie Acétés.
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73 pages
4 comédiens 1 comédienne
Texte théâtral
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